Jean Patte
Né.e en 1923, Habitant.e du village depuis 1950

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Né à Frasnes, Jean Patte (1923-2014) a vu ses débuts artistiques marqués parla Seconde Guerre mondiale et son cortège de drames. Il peint des clairs obscurs à mille lieues de sa palette joyeuse et colorée qui caractériseront son travail à partir des années quatre-vingt. Deuxième prix de composition Jeune peinture belge en 1945, il choisit de fonder une(grande)famille à Montroeul, village qu'il retrouvera, en même temps qu'une certaine sérénité après un passage par Tournai. Dans sa maison proche du bois, il démarre une nouvelle carrière, célèbre son cadre de vie, les fêtes au jardin fleuri, les travaux champêtres, le folklore local, des crosseurs aux cornemuseux en passant par le jeu de balle. C'est un peintre de plein air: de ses toiles émergent le vert des prairies, les touches rouges et blanches de l'habitat rural et les champs ocre ou jaunes. Coloriste doué, poète et «petit naïf», le peintre à la barbe blanche et à la jeunesse qui semblait éternelle s'était autoproclamé peintre des Collines. Pas par forfanterie, mais personne d?autre que lui ne célèbrait aussi bien, ne magnifiait la belle région vallonnée et sa nature.

Pour moi, Montroeul-au-bois c'est...


Retrouvez plus de détails sur ce portrait et tous les autres sur www.montroeul-au-bois.be.
Un projet du Collectif montroeulois soutenu par la Fondation Roi Baudouin. Crédit(s) photos : Pascal Lepoutte